Tapered cut : mon must have de cet été!

Samedi matin, 15 mai, une journée pluvieuse qui s’annonçait banale, l’occasion de renouer avec mes cheveux après deux semaines de tresses, lors de mon rendez-vous hebdomadaire ponctué de prépoo, shampoing, masque et tout le tralala capillaire habituel…

Sauf que pour moi, ce tête à tête entre mes cheveux et moi s’est transformé en une coupe non préméditée, un crime passionel au cours duquel ma longueur a rendu l’âme de manière irrémédiable, sans crier gare.

La faute aux ciseaux, à cette casse que je trainais depuis un petit moment ou tout simplement à cette envie irrépressible de tapered cut, j’ai été prise d’un besoin d’envoyer tout balader. Fini les soins qui durent 3 heures, fini les soirées à me faire des twists ou des tresses pour avoir des cheveux nickel le lendemain (du moins en pensée).

Si vous êtes sur la page Facebook, vous savez que je trouve les cheveux courts beaux, sexy mais je n’avais jamais osé couper les miens plus courts qu’un carré, d’ailleurs ma longue transition en dit long n’est ce pas…

Pourtant, en me coupant les pointes samedi matin, j’ai eu un déclic. Je n’en pouvais plus de cette longueur, de mes cheveux, et de cette coupe destructurée que je trainais depuis des mois. J’éprouvais un besoin de changement, une envie de voir si l’herbe n’était pas plus verte chez les big choppées.

Face à mon mirroir ce fut une mèche, puis une deuxième, puis une troisième. Et là je me suis dit stop, on ne va pas reproduire les même erreurs. Autant mieux confier cette tâche à quelqu’un d’expérimenté, un pro du ciseaux et de la tondeuse. Malheureusement chez les seuls coiffeurs Bruxellois à qui je fais suffisamment confiance pour ce genre de chose (je vous en parle ici), il était trop tard pour prendre un rendez vous. Et pour tout vous avouer, je n’avais pas le coeur à attendre un jour de plus.

Je me suis donc rendue à Matongué, chez Maxime Coiffure, le premier salon de coiffure pour hommes de la gallerie. Chez eux, pas besoin de prendre rendez vous, pas de prise de tête, pas d’attente interminable ou encore un professionnel qui essaie de vous faire changer d’avis. Juste un mec à l’écoute qui vous regarde certes le visage un peu désaprobateur mais qui exécute vos désirs sans poser trop de questions.

D’ailleurs, 30 min plus tard et mon portefeuille délesté de 10 euros, j’en suis ressortie fière comme un paon. C’était quand même une première pour moi de voir cette tondeuse passer et repasser dans mes boucles. Cette caresse toute douce mais o combien salvatrice qui vous débarasse de vos longueurs sans possibilité de revenir en arrière.

Losqu’il a fini, c’est fou la sensation de liberté qui m’a envahi. J’en étais limite euphorique.

Seulement, c’était sans compter sur le regard furieux de l’homme, qui me préfère avec mes cheveux crépus longs et qui ne comprenait pas pourquoi j’avais ruiné mes efforts en l’espace de quelques secondes. Il faut dire que pendant longtemps, je l’ai tané avec ce désir de longueur qui me rongeait. Ca en était presque maladif, et évidemment, je partageais avec lui mes états d’âme et toutes mes théories alambiquées de pousse. Il n’a donc pas compris que pour une fois que j’y arrivais sans faire trop d’efforts, je décide d’opter pour une coupe courte.

Evidemment en voyant ma tête hier matin au saut du lit,  j’en étais déprimée et j’avais presque envie de lui donner raison. Avec cette coupe, je me trouvais des airs de MC Hammer dans les années 1990 (vous vous souvenez, ce rappeur qui chantait “you can’t touch this ♪♫♪♫”) et me demandais comment j’allais faire pour assumer au quotidien cette nouvelle apparence, surtout au boulot.

C’est quand même fou ce qu’on s’attache à ces centimètres de mèches qui sont loin de résumer notre féminité vous ne trouvez pas?

Quelques heures et un twist out plus tard, j’ai trouvé la paix, j’ai su que j’avais pris la bonne décision. Maintenant, je ne peux m’empêcher de me sentir fière d’avoir sauté le pas.

Fière d’avoir pour une fois cédé à une pulsion capillaire sans avoir à peser le pour et le contre pendant des mois. Sans avoir à parcourir des centaines de blogs, des chaines Youtube ou encore Pinterest à la recherche d’inspiration. Sans avoir à demander à mon entourage ce qu’il en pense en scrutant leurs visages.

Aujourd’hui, je me sens comme libérée, délivrée. Un peu comme si je m’en allais vers une nouvelle étape, un nouveau départ, un nouveau moi… D’ailleurs ne dit-on pas qu’une femme qui se coupe les cheveux, est sur le point de changer sa vie?  Et bien vous savez quoi, ce n’est peut être pas tout à fait faux…

Ce sera une belle occasion de repartir sur des bases plus saines, maintenant que je connais mes cheveux crépus, de partager avec vous au fil des mois mon évolution, mes désillusions et mes coiffures sur cheveux courts. Ca promet d’être une sacrée aventure n’est ce pas!!!

Bisous  et à très vite ♥

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