Je suis une fille… à Afro: mon big chop et plus si affinités…

Ce samedi 25 octobre sera certainement marqué en lettres d’or dans mon journal capillaire imaginaire. Eh oui contre toute attente j’ai enfin sauté le pas…

Moi qui m’étais imaginée vivre ce moment de manière exceptionnelle…  En me rendant dans un salon de coiffure et en confiant la tâche à un professionnel par exemple… Que né-ni.

Je me suis largement laissée aller à mon envie irrépressible, irrésistible, ou devrais-je dire à ce ras le bol de plus en plus régulier  envers ces nœuds qui se formaient telles des empêcheuses de tourner en rond lors de mes sessions de soins hebdomadaires.

“Miroir, mon beau miroir où elles sont mes pointes défrisées?”

Pas de conseils ni d’un professionnel, ni d’une amie ou encore de l’homme, aucune aide quelconque, ni de ciseaux adaptés d’ailleurs…

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C’est donc toute seule, avec ma glace comme témoin de ce moment symbolique, que je me suis attelée à la tâche ô combien pénible de  nettoyage des pointes défrisées.

Vous l’avez compris c’était un coup de tête, un coup de ciseaux guidé par cette lassitude d’y aller avec précautions pour chaque coup de peigne, de shampoing et j’en passe. Car il faut bien qu’on se le dise 17 mois de stretching ce n’est pas rien. Ca laisse des traces indéniables. D’ailleurs ce n’est pas mes défuntes pointes qui me contrediront.

Mais pourquoi continuer la transition me direz vous ? Et bien tout simplement parce que j’avais peur de lâcher prise. Me retrouver avec des cheveux courts, je le voyais comme un retour en arrière, une manière de baisser les bras après tous les efforts que j’avais fait pour avoir d’aussi beaux cheveux défrisés.  J’avais également peur de renoncer à cette longueur chérie que j’avais désormais et qui me laissait une facilité sans égale pour mes coiffures, ces fameux updos que j’affectionne tant !!!! Cependant, même si j’avais fini par  trouver le  rythme de croisière pour mes précieux, il devenait pénible de traiter ces pointes avec tout le respect qu’elles méritaient.

Et puis qu’on se le dise, il arrive un moment où il faut se décider. Soit on retourne à la case défrisage, soit… ben on coupe…

Pour moi le choix était clair depuis environ 6 mois. Ça faisait des années que ça durait cette mascarade envers moi même. Cette indécision qui me bouffait, se devait de disparaître. Des années à peser le pour ou le contre, à baver sur les cheveux si beaux de toutes ces naturalistas que je croisais désormais à chaque coin de rue.  Je savais à quel point je ne me sentais plus prête à tenir une année de plus à me dire «Et si seulement… ». C’est vrai quoi, si je ne teste pas je ne saurais jamais pas vrai?

Dans la pratique la tâche n’était pas si aisée que ça. Dans un premier temps, j’ai réalisé une première coupe sur cheveux humides. Puis, lors de la pose du masque, j’ai fait des vanilles (environ une dizaine) et coupé les pointes qui semblaient les plus fines.

Aujourd’hui je peux donc dire que j’ai le cheveu naturel à 100%. Oui oui!!!! Je suis si contente. J’ai même déjà réalisé mon premier Flat twist out pour vous dire ;).

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Et maintenant what’s next ?

Ben je ne saurais pas vous le dire. Pour moi c’est certainement un saut à l’élastique!!!  La grande aventure quoi !!! Aussi loin que mes souvenirs remontent, la dernière fois que je pense avoir porté mes cheveux naturels c’était il y a 15 ans environ…

Une seule chose est sure, c’est que mon envie du moment, c’est d’avoir un bel afro à la Diana Ross…Mais je sais que pour ça,  il me faudra encore être patiente pendant quelques années.

Diana Ross Portrait Session

Le port du cheveu naturel je l’avoue me fait peur car je ne le connais plus… Jusqu’ici, mon cheveu défrisé était celui dont les contours, les coups de gueule n’avaient plus aucun secret pour moi.

Il va donc falloir que je réapprenne à apprivoiser mes cheveux,  à connaitre leurs besoins et certainement à mettre en place une routine correcte.

Pour moi, ce sera certainement un challenge. Car qui dit coupe de  cheveu dit recommencement, une façon de me redécouvrir, de me réinventer autrement… Car je suis convaincue que les cheveux sont une partie intrinsèque de notre rapport aux autres et envers nous même.

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Seulement je n’ai pas envie de rentrer dans des cases. Car bien que mon cheveu soit désormais naturel, je ne suis pas forcément devenue une “meuf de la team nappex”  (oups, je voulais dire nappy 😉 ) depuis le 25 octobre dernier.

D’ailleurs si vous me suivez depuis longtemps, vous savez a quel point je trouve ce trouve ce débat, pour ne pas dire cette guéguerre, entre défrisées et naturelles stérile. Je continuerai d’ailleurs à partager avec vous de la même façon que je l’ai faite jusqu’ici car si  la manière dont on porte  nos cheveux a une influence sur nous, elle ne nous définit certainement pas.

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Xoxo

Thegirlzlifemagazine

Photos: ©Thegirlzlifemagazine,©MTV – Tous droits réservés

 

 

 

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2 Comments

  1. novembre 2, 2014 / 22 h 09 min

    Tu es magnifique avec tes cheveux crépus Gaëlle. Bizarrement, je te préfère ainsi et avec ce rouge à lèvres waouh ! J’adore tes photos. Moi j’ai encore du mal un an après. Et sinon qu’en pense ton entourage ?

    • novembre 3, 2014 / 16 h 01 min

      Coucou Olga,

      Merci!!! Mon entourage adore mes cheveux naturel. C’est vrai que mon homme fait un peu la gueule car il ne comprend pas que je coupe après tout les efforts que j’ai fait pour les avoir longs 😉

      Pourquoi as tu du mal? Pourtant du peu que j’ai vu tu as plutôt une belle texture et tes cheveux sont bien entretenus. Je pense que le plus dur c’est de s’habituer aux cheveux courts. Tu ne crois pas?

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